ILS PARLENT DE NOUS
Margaret Von Saenger
Membre de l'associationTortugas Pedasi - 25/01/2016
Traduit de l'espagnol
« En 2012, un groupe de 25 habitants, étudiants, professeurs et chercheurs intéressés par le bien-être et l’état actuel des tortues marines, se sont réunis pendant 2 jours pour un séminaire présidé par Jacinto Rodriguez dans les locaux du Proyecto Ecológico Azuero à Pedasi. Nous avons présenté et échangé sur l’état des tortues marines. Les spectateurs ont pu en savoir plus sur la biologie, la conservation et l’état actuel de la population des tortues marines. Ils ont également participé aux recherches comme la mesure, l’identification et le traitement des tortues.
Cela fait maintenant 4 ans que Tortugas Pedasi travaille à ce sujet. Le groupe a surveillé les tortues sur les plages de ponte à proximité de Pedasi.
Après une première année de surveillance des plages avoisinantes, les membres se sont rendu compte de l’importance du vol d’œufs de tortues ; la majeure partie des nids rencontrés ayant déjà été pillés et détruis. Cette situation a motivé le groupe à construire un vivarium où les tortues auraient plus de chances de naître et d’arriver à l’océan.
Depuis 2015 le groupe s’est également focalisé sur la sensibilisation des étudiants des écoles avoisinantes à la conservation des tortues marines. Il s’est rendu compte que sans l’éducation adéquate (par exemple : pourquoi les tortues marines sont importantes pour notre écosystème marin), la conservation de n’importe quel animal marin se fait encore plus difficilement. Les habitants protègent ce qu’ils comprennent, ce qu’ils ne comprennent pas ne leur importe pas.
C’est pour cette raison que les cours que les étudiants d’AgroParisTech donneront en 2016 feront la différence dans des décennies d’enfants (et quelques adultes) qui, une fois éduqués, seront conscients de la quantité de vecteurs qui menacent les tortues marines et de l’importance de les conserver, non seulement pour continuer à pouvoir les voir nager dans nos océans mais aussi parce qu’elles font partie de l’équilibre de ceux-ci.
Ces cours seront d’autant plus important qu’actuellement, il n’existe pas d’autre groupe de conservation des tortues qui fait ce travail d’éducation sur l’environnement marin. Ce projet d’éducation sera seulement possible grâce au travail et au temps dédié par les étudiants d’AgroParisTech (aucun membre du groupe n’a le temps de tant se mobiliser dans l’ensemble du pays).
Apolline, Marguerite et Marc sont en train de préparer aujourd’hui le futur environnemental des côtes du Panama et nous les en remercions ! »
AgroParisTech - 20/01/2016
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« Hablas Tortuga ? Le projet de 3 étudiants AgroParisTech pour mettre un terme à la collecte des œufs de tortues au Panama
1 pays
3 étudiants AgroParisTech
2 mois de préparation (en collaboration avec Tortugas de Pedasi), 4 mois sur place
40 écoles, 600 élèves
et des milliers d’œufs de tortues !
Apolline Abauzit, Marguerite Dorangeon et Marc Chassais, trois étudiants AgroParisTech, actuellement en première partie de CEI (certificat d’expérience à l’international) ont créé le projet ¿Hablas Tortuga ? auquel ils vont consacrer leur 2e partie d’année de « césure ».
Leur projet a pour but de réduire la consommation d’œufs de tortues au Panama par un programme de sensibilisation.
« Le projet est parti de notre rencontre avec des étudiantes de l’année supérieure (Léa Taraude et Aurore Oberlé) ayant fait du volontariat avec l’association Tortugas Pedasi au Panama. Cette association (avec laquelle nous sommes en partenariat) lutte contre la consommation d’œufs de tortues marines par les Panaméens, tradition qui participe grandement à l’extinction des quatre espèces venant pondre sur les plages du pays.
Nous nous sommes demandé quelle était la cause de cette coutume, si elle répondait à des besoins particuliers et s’il existait des alternatives. La première raison qui pousse les Panaméens à consommer les œufs de tortue est qu’ils aiment leur goût. Ils pensent également que ces œufs ont des vertus aphrodisiaques. Cependant, les œufs de tortues ont un taux de cholestérol très élevé et peuvent être toxiques. Ils sont donc mauvais pour la santé, en plus de participer à un désastre écologique. Les habitants du Panama ont des alternatives, notamment avec la pêche.
Notre objectif est de faire lumière sur ce problème écologique en sensibilisant les enfants, acteurs de demain. Nous préparons pour cela des interventions dans des écoles de quatre régions du Panama, dont 25 ont déjà répondu avec enthousiasme à notre demande . »
Le décollage est prévu pour le 7 mars !
En attendant vous pouvez en savoir plus sur "Hablas Tortuga" via le site web et la page Facebook dédiés au projet. »